Le monde a publié un article aujourd’hui intitulé : Facebook, Twitter et la révolution mondiale. Derrière ce titre se trouve un bon article sur l’influence des réseaux sociaux dans le monde notamment sur les récents évènements (les révolutions en Afrique du nord, voir mon article sur le sujet : La révolution en Egypte passe par les blogues).
L’article parle également des rôles qu’ont joués Yahoo!, Google et Youtube au début des année 2000, et de leur collaboration avec des pays à la démocratie douteuse voir dictatoriale.
Comme d’autre géant avant eux (Nike par exemple), ces entreprises ont fermé les yeux sur les conditions de vie de la population de ces pays pour maximiser leurs profits. Dans le cas de Yahoo!, c’est encore plus grave puisqu’il avait carrément livré des noms aux autorités chinoises. Une sorte de dénonciation très malvenue pour un site web utilisant un canal qui se veut libre (le web). Où est l’éthique dans l’esprit des fondateurs ?
On a souvent tendance, nous population occidentale, à croire qu’Internet est un espace de liberté, délimité dans un cadre morale et éthique, mais pour bien des pays, l’accès à certains sites où à certaines recherches sont simplement refusés, et certains sujets évoqués sur un blog, sont passible d’emprisonnement. Il ne s’agit plus de cadre morale ou éthique, mais bien de cadre politique (si on peut appeler ça politique).
L’article parle également du nouveau visage de ces réseaux sociaux et leur place dans les révolutions du début de l’année 2011. Un succès dont leurs fondateurs essaye de se détacher (pour raison politique ?). Cependant ce succès, lui, fait l’objet d’une récupération politique, le président américain Barack Obama cherchant (toujours d’après l’article), à exporter ces « entreprises américaines, créatrices de richesses et d’emplois pour le pays ».
Les exemples cités passent de la collaboration des fondateurs à la répression mis en place par un gouvernement, à la collaboration des utilisateurs pour organiser une révolution. Qui sont les responsables de ce renversement, les fondateurs d’entreprises comme Facebook, Twitter, Google, ou leurs utilisateurs ? Comment ces entreprises peuvent-elle faire la fois du web-anti-social et du web-social ?
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